Le secteur de la beauté en France emploie plus de 170 000 personnes et génère un chiffre d’affaires annuel de 30 milliards d’euros. Un secteur dynamique qui requiert des compétences spécifiques et une formation adéquate.
Des métiers de la coiffure à l’esthétique, en passant par la parfumerie et la cosmétique, les opportunités sont nombreuses et variées. Mais comment se former à ces métiers qui allient savoir-faire technique et sensibilité artistique ? Quelles sont les formations disponibles et comment choisir celle qui correspond le mieux à vos aspirations ? Retour sur les meilleures voies pour se former aux métiers de la beauté.
Formations en esthétique et coiffure : un grand nombre de choix
De nombreuses formations financées par le Compte Personnel de Formation (CPF) sont possibles en esthétique. Ces dernières, ouvertes à tous, couvrent des domaines tels que l’artisanat, la finance, le bien-être et la comptabilité.
Dans le domaine de la beauté, on compte pas moins de 450 offres de formation. Les modalités d’apprentissage peuvent se faire :
- en centre
- en entreprise
- à distance
- en alternance
et les durées de formation vont de moins de deux jours à plus de quatre mois.
Plusieurs formations en beauté se distinguent, comme la formation de maquilleur artistique et événementiel à Marseille, celle de relaxation plantaire à Roquebrune-sur-Argens, ou encore la formation de microblading, microshading, dermopigmentation.
Ces formations spécifiques permettent d’acquérir des compétences pointues dans des domaines précis de l’esthétique.
Emploi et formation dans le domaine de l’esthétique et de la coiffure en France
Le secteur de l’esthétique, de la beauté et de la coiffure en France est en pleine expansion. Les 14 000 centres dédiés à la beauté et au bien-être, les 8 300 salons de coiffure et les grandes enseignes sont constamment à la recherche de nouveaux talents.
Pour intégrer rapidement ce secteur, il est conseillé d’obtenir un CAP en esthétique cosmétique parfumerie ou métiers de la coiffure. Pour ceux qui aspirent à l’indépendance professionnelle ou à une meilleure insertion sur le marché du travail, il faut viser un niveau 4. Le BP (brevet professionnel) et le bac pro sont des alternatives envisageables pour ceux qui détiennent déjà un CAP.
Le bac pro, plus fourni en matières générales, est plus approprié pour ceux qui envisagent de poursuivre leurs études. Pour ceux qui souhaitent se spécialiser davantage, il existe des formations telles que le Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP) en esthétique, qui est une formation de deux ans accessible même sans le baccalauréat. Il existe également le baccalauréat professionnel en esthétique, une formation de trois ans qui confère une qualification plus élevée.
Opportunités de carrière dans le domaine de l’esthétique et de la coiffure
Pour les plus ambitieux, le Bachelor en esthétique, une formation de trois ans (bac+3), propose des postes à responsabilités plus importantes et un salaire plus attractif. Les diplômés ont ainsi l’opportunité d’intégrer les secteurs du luxe ou des produits cosmétiques de santé et d’accéder plus facilement aux postes de responsables d’enseigne.
Il est également possible d’entrer en école de coiffure & esthétique à Paris et d’acquérir des compétences spécialisées dans le secteur de l’esthétique au sein de la capitale.
Apprentissage autodidacte et stages pratiques : des alternatives complémentaires
Parallèlement aux formations formelles, l’auto-apprentissage est une option viable pour ceux qui souhaitent se former aux métiers de la beauté. Grâce à l’abondance de tutoriels en ligne et de blogs spécialisés, il est possible d’acquérir des compétences en maquillage, coiffure et soins de la peau de manière autonome. Cette méthode requiert une grande discipline et une motivation constante.
En complément de l’auto-apprentissage, les stages pratiques offrent une opportunité d’acquérir une expérience concrète. Les salons de beauté, spas et instituts de beauté offrent souvent des stages d’apprentissage qui permettent d’appliquer les compétences acquises dans un environnement professionnel. Ces stages peuvent également ouvrir des portes pour des emplois futurs dans le secteur.
Pour ceux qui souhaitent se spécialiser dans des domaines spécifiques tels que la dermopigmentation ou le microblading, des ateliers et séminaires spécialisés sont régulièrement organisés par des professionnels du secteur. Ces événements sont une excellente occasion d’apprendre des techniques avancées et de se tenir au courant des dernières tendances et innovations.
Ecole d’esthétisme : témoignage vidéo
Marie (Tours) : « Le BP coiffure est nécessaire pour ouvrir son salon de coiffure »
En tant qu’étudiante en première année du BTS MECP (métier de l’esthétique, cosmétique et parfumerie) option management, j’avais l’ambition d’ouvrir un centre de beauté spécialisé dans le relooking. Mon projet incluait des services en esthétique et en coiffure.
Après mon BTS, j’avais prévu de suivre une formation en coiffure, une en relooking et un CQP stylisme ongulaire pour compléter mon projet.
J’étais cependant incertaine quant à la nécessité d’obtenir un CAP ou un BP en coiffure pour ouvrir mon centre de beauté. J’ai donc cherché des réponses et j’ai découvert que pour ouvrir un salon de coiffure, le BP coiffure est nécessaire, ou avoir un employé titulaire de ce diplôme. Pour un institut de beauté, le CAP esthétique est nécessaire.
Pour passer le BP, il faut être titulaire du CAP. Le BP est une formation spécialisée sur les produits de coloration, de défrisage, permanente. J’ai donc décidé de me renseigner auprès de la chambre des métiers et de l’artisanat près de chez moi à Tours pour obtenir des informations plus précises et actualisées.
