La mise en place d’audit et reporting RSE est devenu obligatoire pour les grandes entreprises et il va falloir qu’elles s’adaptent en ce sens. Dans cet article on vous explique tout sur ces mesures décidées par la commission européenne et qu’il va falloir intégrer au plus vite.
C’est quoi une formation CSRD ou DPEF ?
La formation Dpef et csrd, vise à mettre en place un reporting RSE fiable et auditable. Cette formation s’adresse à la direction RSE, aux directions générales, aux directions financières, à la direction juridique et à la direction conformité. Les objectifs de cette formation sont multiples :
- Identifier les enjeux de la croissance durable
- Se familiariser avec la réglementation sur la responsabilité sociétale des entreprises
- Comprendre les étapes clés de la mise en place d’une démarche RSE
- Développer une méthodologie robuste et cohérente pour un reporting extra-financier fiable et auditable
Le programme de la formation aborde des sujets tels que l’utilité sociétale des entreprises, les enjeux stratégiques du reporting RSE, les réglementations en Europe, les bonnes pratiques et les approches méthodologiques. Une formation csrd et dpef que ce soit en présentiel, ou en distanciel permet de bien tenir compte de ces enjeux. Il est également possible de bénéficier d’un financement institutionnel pour cette formation.
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Trouver une alternanceLe contexte réglementaire : Dpef et CSRD
Depuis 2017, la Déclaration de Performance Extra-Financière (DPEF), également appelée « reporting extra-financier », est devenue obligatoire pour certaines sociétés, fournissant ainsi des informations sur la performance sociale, environnementale et sociétale de l’entreprise, ainsi que sur son mode de gouvernance. Cette obligation découle de la directive européenne NFRD, qui a rendu le reporting extra-financier obligatoire pour certaines entreprises de l’Union européenne. En France, cette directive a été mise en application par le décret du 9 août 2017, sous la forme d’une Déclaration annuelle de performance extra-financière (DPEF).
En 2019, la Commission européenne a lancé le Green Deal pour faire face à la crise climatique. Dans le cadre de cette initiative, la taxonomie verte et la Corporate Sustainability Directive (CSRD) ont été créées pour faciliter l’identification des pratiques et des entreprises œuvrant pour la transition écologique. La taxonomie verte définit des critères permettant de déterminer si une activité est durable sur le plan environnemental. Quant à la CSRD, elle a été votée en décembre 2022 et vise à redéfinir le cadre du reporting extra-financier afin d’augmenter sa fiabilité et son harmonisation. Cette directive élargit le champ d’application du reporting extra-financier et encourage une approche stratégique, un reporting enrichi et une harmonisation des normes.
Impact de la taxonomie et de la CSRD sur le reporting RSE
La mise en place d’un reporting RSE fiable et auditable est devenue une priorité avec l’introduction de la taxonomie et de la CSRD. Dès 2024, ces deux entités auront un impact direct sur le reporting RSE. Dans le cadre du Green Deal, la commission européenne a révisé à la hausse ses objectifs climatiques et estime avoir besoin de 350 Mds € supplémentaires par an pour l’énergie et le climat entre 2020 et 2030 (source : Commission européenne).
Afin d’encourager les financements privés à investir dans la transition écologique, l’Union européenne a mis en place un plan d’action Finance Durable (source : Commission européenne). Pour identifier les acteurs économiques contribuant à cette transition, l’UE souhaite établir une taxonomie et une harmonisation des pratiques de reporting extra-financier via la CSRD.
La taxonomie, qui est une classification permettant d’identifier les activités économiques durables et respectueuses de l’environnement, s’applique aux entreprises de plus de 500 collaborateurs, aux États membres mettant en place des mesures publiques pour des produits financiers verts, et aux acteurs financiers (source : Commission européenne). La taxonomie « verte » répond à 6 objectifs environnementaux et chaque activité durable doit répondre à au moins 1 de ces objectifs sans compromettre les autres (source : Commission européenne).
Les critères techniques de la taxonomie seront définis par des actes délégués (source : Commission européenne). En résumé, la mise en place d’un reporting RSE fiable et auditable est essentielle pour répondre aux exigences de la taxonomie et de la CSRD, et pour contribuer à la transition écologique souhaitée par l’Union européenne.
Comment les entreprises se préparent au nouveau rapport de durabilité
Application pratique de la Dpef et de la CSRD
La mise en œuvre concrète de la Déclaration de Performance Extra-Financière (DPEF) et de la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) requiert une approche méthodique et rigoureuse. Les entreprises doivent d’abord identifier les indicateurs pertinents pour leur activité, qui reflètent à la fois leurs impacts environnementaux et sociaux, ainsi que leur contribution à la transition écologique.
Une fois ces indicateurs identifiés, les entreprises doivent mettre en place des systèmes de collecte de données robustes et fiables. Ces données doivent être vérifiées et validées par des tiers indépendants pour garantir leur exactitude et leur fiabilité. C’est ici que l’audit joue un rôle clé, en assurant l’exactitude et la fiabilité des informations fournies dans le reporting RSE.
La communication transparente et honnête de ces informations est essentielle. Les entreprises doivent s’efforcer de rendre leur reporting RSE aussi clair et compréhensible que possible, en évitant le jargon technique et en fournissant des explications détaillées lorsque cela est nécessaire. Cela permettra non seulement de répondre aux exigences réglementaires, mais aussi de gagner la confiance des parties prenantes et d’améliorer leur réputation.
Enfin, la DPEF et la CSRD exigent une approche stratégique du reporting RSE. Les entreprises doivent intégrer la RSE dans leur stratégie globale, en tenant compte des impacts à long terme de leurs activités sur la société et l’environnement. Cela nécessite une vision à long terme et une volonté de faire des investissements significatifs dans la durabilité.