Selon les dernières statistiques du Ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, en 2024, près de 500 000 jeunes ont choisi de s’engager dans la voie de l’apprentissage après la classe de troisième. Un choix qui n’est pas anodin, puisqu’il permet d’acquérir une première expérience professionnelle tout en poursuivant ses études. Mais face à la masse de métiers proposés, comment s’y retrouver ? Quels sont les secteurs qui recrutent le plus ? Quels sont les avantages et les inconvénients de cette voie ? Et surtout, comment faire le bon choix, celui qui correspondra à ses aspirations et à ses talents ? Nous avons mené notre enquête sur ces questions capitales pour l’avenir de nos jeunes.
Options d’apprentissage après la troisième
Après la troisième, les jeunes ont la possibilité de se lancer dans un apprentissage. Pour entamer cette formation en alternance, il faut impérativement trouver un employeur. Les options sont diverses : le CAP sur deux ans, le Bac pro sur trois ans, ou encore le Brevet Professionnel sur deux ans. Plus de 200 spécialités de CAP et plus d’une centaine de spécialités de Bac pro sont disponibles.
Domaines professionnels et métiers variés
Dans des secteurs en quête d’apprentis comme le BTP, on peut exercer des métiers variés tels que menuisier, charpentier, plombier, chauffagiste, peintre en bâtiment, carreleur, plâtrier. L’Hôtellerie et la Restauration offrent également des opportunités avec des métiers comme cuisinier, serveur, pâtissier, boulanger. Ces domaines favorisent l’évolution professionnelle des jeunes en apprentissage et offrent des perspectives prometteuses.
Formation en alternance : une expérience professionnelle concrète
Pendant cette formation en alternance, l’apprenti alterne entre des périodes de cours théoriques et des périodes de travail chez un employeur, tout en bénéficiant d’un salaire et de la gratuité des frais de formation. Ce système lui permet d’acquérir une expérience professionnelle concrète et de faciliter son insertion dans le monde du travail. En cas de besoin, diverses aides financières sont disponibles pour l’accompagner tout au long de son apprentissage.
Exploration des filières d’apprentissage post-troisième
En plus des options traditionnelles comme le CAP, le Bac pro et le Brevet Professionnel, il existe également d’autres voies d’apprentissage à considérer. Par exemple, les formations en alternance en technologie de l’information et en commerce sont de plus en plus populaires. Ces filières offrent des opportunités dans des secteurs en pleine croissance et permettent aux jeunes de développer des compétences très demandées sur le marché du travail.
Les formations en alternance dans le secteur de la santé, comme les métiers d’infirmier, d’aide-soignant ou de technicien de laboratoire, sont également des options intéressantes.
Ces métiers offrent une grande stabilité d’emploi et sont essentiels pour répondre aux besoins de notre société.
Il est également possible de se tourner vers des métiers d’artisanat, comme la bijouterie, la couture ou la maroquinerie. Ces métiers, qui allient savoir-faire traditionnel et créativité, sont une excellente option pour ceux qui souhaitent travailler de leurs mains et développer un métier passion.
Orientation : je ne sais pas quoi faire plus tard
Julien (Tours) : « Reprendre une formation rémunérée après avoir arrêté l’école en 3ème »
En 2011, à l’âge de 19 ans, j’ai décidé de reprendre une formation rémunérée après avoir arrêté l’école en 3ème sans avoir obtenu mon brevet des collèges. Je cherchais une formation acceptant le niveau collège, avec des tests d’entrée simples. J’ai donc commencé à explorer les différentes options qui s’offraient à moi.
Sur les conseils de plusieurs personnes, j’ai contacté le CIO, l’ANPE, les centres AFPA et Greta pour des formations en alternance ou continues, financées par l’État ou la région. On m’a également suggéré de passer un CAP ou un BEP en contrat d’apprentissage. Ces pistes m’ont permis de découvrir une masse de possibilités et de choisir celle qui me correspondait le mieux.
J’ai finalement opté pour une formation de secrétaire médicale, avec 4 jours de travail et 1 jour d’école par semaine pendant un an. Cette formation débouche sur un diplôme reconnu par l’État au niveau bac, sans condition d’accès. C’était une expérience enrichissante qui m’a permis d’acquérir de nouvelles compétences et de me réorienter professionnellement.